Viandes rouges et transformées
- Isabelle
- 1 nov. 2015
- 2 min de lecture
Je vous en parle, mais déjà les médias couvrent la nouvelle massivement. L’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) a sorti un rapport stipulant que la surconsommation de viandes rouges et de viandes transformées telles que les viandes froides, saucisses hot-dog et bacon auraient un potentiel cancérigène important. Les risques de cancer du colon notamment augmenteraient de 18% avec une consommation journalière d’aussi peu que 50 grammes.
Bon. Déjà les esprits s’enflamment et les amoureux de bacon pleurent leur vie. Personnellement, je n’ai pas l’intention de manger du poulet pour le restant de mes jours. Et comme le poulet risque d’y passer à un moment donné aussi, je n’ai pas non plus l’intention de devenir végétarienne. Cependant, cette nouvelle vient peser dans une opinion déjà fragile à propos de l’industrie de la viande, en tout cas en ce qui me concerne. Nous sommes très bien informés des effets troublants de la production massive d’animaux maltraités et bourrés d’hormones sur les plans écologiques et moraux. Le guide alimentaire canadien nous avertit déjà aussi de surveiller notre consommation de viandes rouges, celles-ci étant particulièrement plus riches en gras saturés que la volaille et le poisson.
Moi tout ça, ça me dérange.
Étant donné que l’air qu’on respire contient aussi sa part de cancer, inutile de nous alarmer avec cette nouvelle. Les options qui s’offrent à nous sont fort simples:
✦ Manger de la nourriture ayant subi LE MOINS DE TRANSFORMATION possible ✦ Moins de manipulations veut dire moins d’agents de conservation, moins de sel et moins d’ingrédients artificiels qui entrent dans votre corps.
✦ Manger LOCAL ✦ Pour des aliments frais et de meilleure qualité en provenance d’éleveurs aux pratiques propres et respectueuses. Un impact aussi sur l’environnement en coût écologique sur la pollution aérienne et l’épuisement des sols.
✦ Manger tout ce qui fait votre bonheur AVEC PARCIMONIE ✦ Toute surconsommation est problématique pour la santé, mais il n’y a rien de parfait. Un sandwich au jambon ou trois morceaux de bacon au brunch ne tueront personne. Il faut être conscient de la fréquence à laquelle vous en mangez et essayer de la garder dans des proportions contrôlées.
Comme toujours, demeurer actif physiquement est la meilleure façon d’amenuiser les dommages d’aliments potentiellement nocifs pour la santé. Continuez de bien manger et de bouger!
Isabelle
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